A la faveur de l'automne
Ce matin, en sortant de l'immeuble de mon chéri, ca m'est tombé dessus, bam, comme ca.Une odeur de feu de bois, dans toute la rue, impossible d'avoir le moindre doute.
C'était bien ma petite madeleine à moi...
Car oui, j'en ai tout un tas , de souvenirs et autres sourires qui pointent le bout de leur nez, régulièrement.
Et ils se présentent toujours sous la forme d'odeurs . Quand je repense à des moments vécus ou à ces lieux visités, je me souviens tout d'abord de ces odeurs si particulières, qui se transforment peu à peu en sensations.
Revenons à l'odeur qui a envahit une rue parisienne. En fermant les yeux, j'étais devant une cheminée, des bûches craquaient, et je me sentais bien. Puis je me suis rappelée une autre odeur, très similaire : celle du poêle chez ma grand-mère, qui servait tour à tour à réchauffer la pièce, à cuisiner, ou juste, allez savoir, à parfumer l'endroit.
J'ai réouvert les yeux, le temps était gris et le ciel bas. Mais le fait d'avoir cette odeur dans le nez, dans la tête, dans le corps tout entier, m'a transporté ailleurs, là-bas, dans les montagnes.
Mon esprit a vagabondé, passant des vallées humides aux sommets alpins, traversant les forêts et leur odeur (décidemment) de champignons frais.
J'aime ce temps gris et froid dans cette ambiance là.
Toute la journée, le nez sur mon écran, entre blog et CV, l'odeur a persisté. L'envie d'y aller aussi.
C'est fou comme la montagne me manque.
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