mardi, octobre 31, 2006

Il y a

* des imbéciles qui changent d'avis quand même.
* des sourires qui veulent dire beaucoup et rien à la fois
* des peurs qui ressurgissent par moment
* des soupirs libérateurs mais frustrants
* des mots qui coulent sans savoir pourquoi
* des réponses sans questions
* des tourbillons de la vie, des aller-retours, des déja-vus.
* des préjugés et un orgueil, des sentiments et une raison
* des attentes qui durent trop
* des projets qui pourraient être, un jour
* des pincements de coeur pour prouver qu'il est toujours en état de marche
* des impatiences avides de s'épanouir
* des complexes de nature simple
* des imaginations débordantes d'espoir
* des silences sans faim.

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jeudi, octobre 26, 2006

Fantasme, sourire, "bonjour" et une bonne journée qui commence.

RER direction La Défense ce matin, 9h... et quelques (oui bon, j'arrive pas à me lever la matin, on va pas en faire tout un fromage hein).

Un jeune homme assis dans mon champs de vision. Plutôt sympathique, visuellement parlant... et puis un blouson en cuir et des cheveux en pétard, le genre de truc qui me fait craquer, allez savoir pourquoi.

Bref, il sort des feuilles blanches, un stylo, et je le vois commencer à écrire une ligne, hyper concentré le gars. Je sais pas pourquoi, la 1ere pensée qui m'est venue, c'est qu'il écrivait une chanson. A cause du look justement, probablement aussi à cause de l'ipod vissé à ses oreillles (les écouteurs hein, par l'ipod en lui-même, zêtes pas idiots quand même).

Quelques minutes plus tard, je regarde sa feuille blanche qui ne l'est plus, et je constate.

Tain, merde, c'est des maths quoi !! Genre une énorme équation avec des symboles de partout, des fractions, des puissances, des parenthèses, et tout et tout !!

Double conclusion :
1/ j'ai une intuition merdique.
2/ Fantasmer sur un mathématicien, c'est une 1ère (car non, Matt Damon n'étais pas sexy dans Will hunting) qui me fait bien marrer tiens.

A part ça (copyright my sister), le fleuriste sur le chemin de l'hôpital après moultes mois de regards timides tous les matins, et un 1er vrai sourire hier matin, m'a enfin dit bonjour aujourd'hui.
Comme quoi, rien n'est perdu à qui sait attendre. Ou un truc du genre.

dimanche, octobre 22, 2006

Un dimanche soir sur la terre.

Etre d'une humeur massacrante sans savoir pour quoi exactement.

Ne pas penser à la douleur lancinante d'une oreille qui se dit que commencer une otite, ca pourrait être fun comme expérience.

Ne pas avoir envie de voir les gens.

Rester dans une bulle. Et mater Urgences sous la couette.

...

Et pourtant se dire que sortir, ca serait mieux quand même.

Prendre sur soi, et se dire que ca pourra pas être pire que rester cher moi.

Avaler 2 cachets d'aspirine et sortir sous la pluie, sans musique dans les oreilles (saleté d'oreille) pour s'engouffrer dans un pub bruyant, enfumé et peuplé de têtes connues.

Et sourire ? Oui c'est bien, ça, sourire.

Edit de Minuit et quelques : Rentrer chez soi avec le regard rieur, et savoir que oui, on a bien fait de sortir !

mardi, octobre 17, 2006

Spéciale dédicace

Ce que j'aime quand je passe la nuit chez la Luciole et son Troll, outre le fait que je passe toujours une bonne soirée qui fait du bien dans la tête et dans l'estomac, c'est les petit-déjeuners en tête à tête avec ma Lulu.
Un café, se réveiller doucement en prenant le temps de papoter, de parler de mecs, de se raconter nos dernières aventures, de s'épancher sur nos petits malheurs quotidiens ou nos grandes questions existencielles, de commenter toutes ces petites choses qui font notre vie.
Alors ma Lulu, juste pour te dire : miciiiii pour ces petits moments là ...

vendredi, octobre 13, 2006

Aveux

Peut-être parce que je suis en manque d'une présence à mes côtés.
Peut-être à cause de toutes ces chansons que nous avons partagé et que j'écoute encore tous les jours. Et de toutes ces chansons découvertes sans toi que je voudrais te faire écouter.
Peut-être parce que je sens la frustration monter en moi.
Peut-être parce que le début de l'automne me pousse fatalement à la nostalgie.
Peut-être parce que ma volonté d'éloignement s'émousse.

Ca ne change rien au constat : aujourd'hui tu me manques, malgré tout.

mercredi, octobre 11, 2006

Question

Comment fait-on, lorsqu'on se réveille aphone et dans un état de coma avancé (la faute aux Actifed hein, j'ai arrêté de boire)(Quoi ? je suis pas crédible ?), pour téléphoner au standard de l'hôpital pour prévenir que non, on ne viendra pas, et pour donner à la madame de l'accueil quelques instructions pour annuler un RDV ?

Ben on fait comme moi ce matin : on boit un verre d'eau, on respire un grand coup, on appelle et on commence une phrase dont les mots sont de moins en moins comprehensibles jusqu'à finir dans un râle et une quinte de toux.

Je crois que le message est passé .

lundi, octobre 09, 2006

De la musique plein la tête : extraits

..."Get me a doctor ,get me a doctor who will get rid of my bones
Get me a lover, get me a lover who will leave my head alone
Get me a soldier, get me a soldierwho will fight me in this war
Get me an exit , i need an exitI need a window or door
Thrown across water , thrown across water , thrown across water, like a stone
Get me a lawyer , get me a lawyer who will sue the world for me
Get me a person get me a person get me a person who isn't me " ...
The Guillemots - Sao Paulo


..."I am beautiful no matter what they say
Words can't bring me down
I am beautiful in every single way
Yes, words can't bring me down
So don't you bring me down today"...
Christina Aguilera - Beautiful


..."I try to laugh about it
Cover it all up with lies
I try and Laugh about it
Hiding the tears in my eyes "...
The Cure - Boys don't cry


..."Jump high in your seats and enjoy every moment
that makes you forget the past and the late rent
The room is yours, and to keep it you travel
Honest to god, will we reach the next level"...
The Chryslers - yours sincerely


..."I recommend getting your heart trampled on to anyone
I recommend walking around naked in your living room
Swallow it down (what a jagged little pill)
It feels so good (swimming in your stomach)
Wait until the dust settles"...
Alanis Morissette - You learn


..."I never thought of this as funny
It speaks another world to me
I want to be your Easter bunny
I want to be your Christmas tree."...
REM - Be mine


..."Dans chacun de ses gestes un aveu, un secret dans chaque attitude
Ses moindres facettes, trahie bien mieux que par de longues études
Un pied se balance, une impatience, et c'est plus qu'un long discours
Là, dans l'innocence et l'oubli
Tout était dit"...
Jean-Jacques Goldman - Tout était dit


..."You're a part time lover and a full time friend
The monkey on you're back is the latest trend
I don't see what anyone can see, in anyone else
But you"...
The Moldy Peaches - Anything but you


..."What did you do? What did you say?
Did you walk - or did you run away?
Where are you now? Where have you been?
Did you go alone - or did you bring a friend?
I need to know this - cause I notice when you're smilin'
Out in the sun havin' fun and you're feelin' free
And I can tell you know how hard this life can be
But you keep on smilin' for me"...
Gnarls Barkley - Smiley Faces


(si si, j'assume tout)

vendredi, octobre 06, 2006

It's a bed day (oui je suis très drôle aujourd'hui)

Dernier jour d'une semaine mi-figue mi-raisin.

Et autant dire que ce vendredi part avec un sacré handicap, dans la course à "aujourd'hui est une bonne journée". Car oui, j'ai le regret de vous annoncer l'entrée de mon canapé-lit en Unité de soins palliatifs, après 5 ans de vie commune.
Sa maladie s'est déclarée il y a un moment déja : des lattes qui craquaient et se fissuraient (hmm, je sais ce que vous vous dîtes, mais non, mon lit n'est pas un lieu de débauche soutenu. Je prefère le lit des autres ^^), la cadre grinçait et laissait échapper certains bruits mystérieux, le matelas ne permet plus de m'épargner des douleurs dans le dos le matin.
Il y a 2 ans, il m'a même fait une grosser frayeur : au cours d'un repliage pour cause de petit squatt à la maison, il s'est carrément déssoudé de sorte que je ne puisse plus le replier. Une intervention chirurgical de mon père l'a heureusement sauvé.

Cette nuit, à 2heures du matin, alors que je commencais doucement à m'endormir, il m'a fait une nouvelle attaque, la même qu'il y a 2 ans, mais pas au même endroit. Ce qui a eu pour conséquence qu'une latte (celle qui manque le plus quand elle est pas là, celle qui correspond au bas des épaules) s'est déboîtée.
Malgré tous mes efforts, je n'ai pu faire que le constat suivant : au bout de 20mn de massage cardiaque et autre grand coup de latte (ahahaha), le côté gauche de mon lit est définitivement hors d'usage, à moins d'avoir un fer à souder (et vu que j'ai même pas un tournevis ...). Me reste plus qu'à me repatrier du côté droit, celui où, -qu'est ce qu'on se marre chez moi à 2h30 du matin !-, il manque quelques lattes.
Je lance donc l'opération greffe de lattes prélevées sur le côté gauche désormais inutilisable. Dois-je vraiment dire que forcément, je me suis bousillée les mains et coupé le doigt, pour finalement arriver à un échec total ?
3h du matin, je désespère. Je repense aux derniers lits que j'ai fréquenté, et je donnerai ma mère pour aller y passer une 30aine d'heures de sommeil. Je bloque la latte récalcitrante à la warrior, m'allonge précautionneusement.

Et constate que mon envie de dormir a disparu. Mais que par contre, certains symptômes mensuelo-féminins l'ont remplacé. Ô joie!!! Tant de bonheur, c'est trop pour moi.


Nan mais sérieusement, comment voulez vous que la journée soit bonne après une nuit pareillle ?

mardi, octobre 03, 2006

Et si je commençais la boxe ?

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas.

Hier, j'ai quitté la boulot, persuadée d'être Super Assistante Sociale (si si, avec un body rouge vif , un short ultramoulant, une cape et des bottes dorées). J'avais réussi haut la main le challenge imposé par mes supérieurs, strop la fête, j'étais super fière de moi.

Ce midi, je pars déjeuner après une matinée passée sur une seule situation, où de nombreux coups de téléphone m'ont obligé à me justifier sur mes façons de faire, où personne n'était d'accord mais pas pour les mêmes raisons, où y'a fallu gérer les susceptibilités de chacun et argumenter encore et toujours que si, je faisais bien mon travail. Et constater au bout de 2 heures que je ne suis pas sûre de l'avoir si bien fait, ce travail.

Et surtout, appréhender sérieusement l'après-midi et ce rendez-vous musclé avec tous les bélligerants ( frères et soeurs, parents, médecin) de la matinée. Ca va faire mal, c'est obligé.

Le côté positif des choses (parce que oui, j'en vois un quand même), c'est que plus ça va, plus je suis contente de bien m'entendre avec mes soeurs et ma famille en général. Famille, je vous aime ... :)


Edit de 18h30 : Pour être musclé, ca a été musclé oui ... Je suis sortie de cet entretien d'une heure à la fois pas mécontente (parce que les choses ont été posées clairement et qu'on a avancé) et horrifiée par ce que des frères et soeurs sont capables de se dire, comme méchancetés ...
Envie de me coucher ....

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