jeudi, avril 27, 2006

Intermède plage et crustacés

Hé hé hé.

Ce samedi matin, après une soirée à passer avec les collègues de boulot pour une soirée qui s'annonce mémorable (couscous / narguilé / danseuse du ventre : tout un programme), départ pour Cancale.

Au programme : promenades sur la plage, parties de belote, virées dans les bars de St Malo, plateaux de fruits de mer (beeeeuuurrrkkkk), nuits blanches probables suivies de longues grasses mat', et franche rigolade.

Faut dire que partir en week-end prolongé avec une douzaine de potes dans une grande maison, c'est pas de tout repos.

La seule chose carrément dramatique, c'est que je serai pas là lundi après-midi pour voir "Afterskock : tremblement de terre à New-York". C'est con quand même. (ok, je l'ai dejà vu 4 fois)

lundi, avril 24, 2006

I have a dream (ou le frustration d'une bloggeuse presque anonyme)

Ce qui me manque le plus ces derniers temps, c’est la sensation de découverte de l’autre.

J’ai envie de rencontrer quelqu’un de nouveau. De le croiser, par hasard. De 1ères discussions. De constater que ce mec me plait. De songer à lui en ouvrant les yeux le matin. D’avoir son nom qui emplit ma tête en permanence. De sursauter à chaque fois que le téléphone sonne en espérant que ca soit lui. D’hesiter entre le coup de fil et le texto pour faire un pas en avant. De ce rendez-vous un peu féerique où je sens que le fil entre nous est tendu à l’extrême (ce n’est qu’une image, on se calme dans le fond). De ce 1er baiser, doux, hésitant, plein d’espoir. De faire connaissance, progressivement. Connaître ses envies. Ses pensées. Ses espoirs. Son corps bien-sûr. L’adéquation de nos 2 corps ensemble. Me réveiller le matin en sentant son souffle au creux de mon épaule. Sourire. D’un 1er petit-déjeuner partagé. D’une complicité qui se gagne, jour après jour. D’un émerveillement d’être là, heureuse, persuadée que ce moment va continuer, encore et encore. De faire des projets, sur le prochain week-ed, les prochaines vacances, les prochaines années. Y croire. Et tout faire pour que ces projets se réalisent.

Je demande trop peut-être ?

jeudi, avril 20, 2006

Poupée de cire, poupée de....

Hier, à la sortie du boulot, alors que j'avais 2 heures à perdre en attendant ma rencontre avec Spike Lee à la séance de 21h, j'ai eu un trait de génie (non, les chevilles, ca va)... Et si j'allais trainer du côté de l'hotel de ville pour voir l'expo Willy Ronis, avant qu'il ne soir trop tard?

Bingo, j'ai bien fait. :)

Puis, allant traîner devant Notre-Dame, et dans le square qui la longe le long de la Seine, je me perds dans une contemplation du paysage, des gens, des odeurs , des détails cisélés des clochers... Repos....

Un attroupement de touristes. Curieuse, je vais voir de quoi il s'agit. Et me laisse surprendre par les 20 mn de magie d'un spectacle très simple de marrionnettes faites avec des bilboquets. Une musique triste et gaie à la fois qui sert de dialogues, une histoire d'amour, de désamour et de reconquête. Des éclats de rire souvent. Une émotion qui me submerge, une larme qui coule, malgré moi. Je me laisse emporter, tout simplement.
Et cette impression persistante de vivre à cet instant, un bout de l'histoire de La Double Vie de Veronique. Je suis fascinée par ce marionnetiste que l'on sent "habité" par son spectacle. Je regarde ses mains qui guident les marionnetes, qui leur donnent vie... Son regard aussi, tellement présent.
Il est beau , ce marrionnetiste.

Fin du spectacle, le rêve est fini. J'essuie mes yeux, je voudrais qu'il croise mon regard pour qu'il se rende compte à quel point il m'a touchée. Mais non, je repars, la tête emplie de cette musique, de cette histoire, de ce regard, de ses mains.

Finalement, ces 2 heures à perdre n'ont pas été perdues. Mon RDV avec Spike Lee au ciné s'est transformé en RDV avec Ray (Charles) sur un canapé.
C'est bien aussi.

lundi, avril 17, 2006

I saved the world today. Twice.

J’aime bien les jours fériés.

D’abord parce que faire la grasse mat’ le lundi, c’est particulièrement réjouissant.

Et puis parce après un week-end bien rempli (non, pardon, des nuits bien remplies. En journée, j’ai dormi), on apprécie forcément une journée de repit supplémentaire.

Alors je me suis dit qu’en me levant à 13h, j’aurais encore le temps pour faire des tas de trucs chouettes, comme d’aller voir le dernier Spike Lee au ciné, ou aller me ballader à Paris, ou même, truc de dingue, sortir mon vélo pour une promenade en foret.

Ah oui, mais non.

C’etait sans compter sur mon magazine télé de la semaine.

Ben oui, forcement. Qui dit jour férié, dit programme télé de ouf.

Enfin, quand je dis de ouf, je me comprend, hein. Par ce que tout le monde n’aime pas les téléfilms catastrophes.

Mais moi, quand je vois que M6 passe 2 téléfilms de suite, au nom aussi révélateurs que « Astéroïdes » et « Magnitude 10.5 » (eh ouais, quand même), ben moi, je suis désolée, mais je reste scotchée devant ma télé.

J’y peux rien, j’adore ça. Alors ok, objectivement, les effets spéciaux sont pourraves, les dialogues font pitié, les histoires d’amour sont prévisibles à souhait, les héros héroïques, et le discours final du président américain est patriotique à mort limite gerbant. Bref, c’est naze.

Ben oui. Je sais. Mais j’adore ça.

Même que je pleure à chaque fois, quand le héros se sacrifie, ou quand le couple de zamoureux se retrouve après maintes péripéties.

Ca doit être mon côté kitsch. Ou midinette neuneu, au choix.

Bon, réalisant que je viens de griller toutes mes cartouches de crédibilité auprès de mes chers lecteurs, je file.
« Retour vers le futur » va commencer !!

mercredi, avril 12, 2006

A la mort, à la vie.

Pourtant, ca avait mal commencé.
A peine entrée dans l'hôpital, une famille m'annonce le décès ce matin de cette petite vieille, que j'aimais bien avec son accent anglais, ses traits d'humour, sa mauvaise humeur chronique. Me voilà à tenter de les réconforter, alors que j'en aurais bien besoin, moi, de réconfort.

Toujours ma veste sur le dos, je file en direction de mon bureau et croise un médecin, qui m'annonce le décès d'un autre patient.

Vite vite, je me réfugie dans mon bureau. Soupir. Y'a des jours, comme ça....


Et puis 1h plus tard, un coup de téléphone parental m'annonce la naissance hier soir de mon 5è neveu. Sourire.

Y'a des jours comme ça, donc, où la notion de cycle de la vie se fait plus concrète. Des départs, des arrivées, tout ça entremélés.

Welcome dans la famille, petit Orphée.
Et puis je voulais te dire, j'aime beaucoup ton prénom !!!

(et hop, un autre faire-part de naissance pour Orphée... et c'est chez ma sister. Même pas un jour, et deja gâté par ses tantes...)

lundi, avril 10, 2006

Comme quoi, tout arrive :

- Je me suis réveillée avec le sourire ce matin.
- J'ai passé une très bonne soirée hier.
- Je suis ravie de retrouver mes copines ce soir pour notre traditionnelle bouffe hebdomadaire.
- Et j'ai décidé d'arrêter d'être fachée contre la terre entière.
- Et d'arrêter de me plaindre (enfin, ça, on verra combien de temps ça dure, hein...).

vendredi, avril 07, 2006

Ca y'est, je craque.

Je suis d'une humeur massacrante. Allez savoir pourquoi, je me suis levée ce matin en étant persuadée que cette journée serait la pire de la semaine, qui, autant le dire, a déja été bien naze. Je me suis fait chier comme un rat mort tous les soirs, j'ai vu personne, je suis pas sortie (sauf pour une réunion d'assoc' , mais c'est pas ce que j'appelle sortir), et je me suis morfondue toute seule dans mon coin sur le désert affectif qu'est ma vie en ce moment (mais ca, vous le savez).

Je deteste être comme ça, parce que ca me ressemble pas. D'où ma mauvaise humeur du jour.

Les choses doivent changer, absolument, sinon je vais péter un câble (qui a dit que c'était fait depuis longtemps ???).

C'est décidé, je me reprends en main.

N'empêche. Je plains celui ou celle qui va m'énerver aujourd'hui.

mercredi, avril 05, 2006

Ce que je suis....

... il se trouve que j'ai découvert un chouette groupe, qui a, entre autre, eu la bonne idée d'écrire et de chanter une chanson qui est l'exact reflet de tout ce que j'ai bien du mal à exprimer en ce moment.

Et comme je me sens partageuse.... :

"J'ai bien le droit
j'ai bien le droit aussi
de faillir, défaillir
jusqu'à mesurer le prix
mais qu'est ce qu'il m'arrive
je ris aux larmes
je larmorie
mais qu'est ce qu'il m'arrive
je dors au bord de mon lit

oh comme je regrette
je ne suis pas ce que je suis
les murs ont des oreilles
les murs parlent trop
oh comme je déteste
je ne suis pas ce que je suis
la lune qui me surveille
la lune est dans mon dos

j'ai bien le droit aussi
de railler, dérailler
épuiser toutes mes envies
mais qu'est ce qu'il m'arrive
j'oublie, je bois,
je bois l'oubli
mais qu'est ce qu'il m'arrive
je dors au bord de mon lit

oh comme je regrette
je ne suis pas ce que je suis
les murs ont des oreilles
les murs parlent trop
oh comme je déteste
je ne suis pas ce que je suis
la lune qui me surveille
la lune est dans mon dos

j'ai bien le droit aussi
de conduire, d'éconduire
les hommes au bout de la nuit

oh comme je regrette
je ne suis pas ce que je suis
les murs ont des oreilles
les murs parlent trop
oh comme je déteste
je ne suis pas ce que je suis
la lune qui me surveille
la lune est dans mon dos".

Ne sachant toujours pas comment rajouter de la musique sur ce blog, je ne peux que vous conseiller d'aller l'écouter en live sur le site de Holden.... ca tombe bien, c'est le nom du groupe, et cette chanson, "Ce que je suis", démarre dès le lancement.

Après, on pourra continuer le débat pour savoir si cette chanson est triste ou pas. Et dans mon cas, si elle va me remonter le moral.

lundi, avril 03, 2006

Dans la série "j'ai rien à dire"....

Je constate que lorsque je suis déprimée, mes oreilles sont emplies de Jack Johnson (si si, vous savez, le mec que je vais épouser, quand il arrêtera de faire des bébés à sa femme.), de José Gonzales (la musique de la pub avec pleins de balles rebondissantes), voire même de Archive (avec des titres aussi euphorisants que "Goodbye" ou "Again" ou "Need", tant de joie, c'est trop).

La question est donc : Mon humeur du moment influence-t-elle la musique que j'écoute ? Ou bien c'est la musique que j'écoute qui influence mon humeur du moment ?

(Oui, c'est question existencielle. Et oui, je vous avais prévenu, que j'avais rien à dire. Désolée, mais c'est parce que j'ai une vie tellement passionnante en ce moment, les mots me manquent)

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