mardi, septembre 27, 2005

Ca sert à quoi l'amour ???

Trouvé chez an.archi, ce petit film qui fait du bien, qui est joli, qui est bien fichu, qui fait sourire....

(oui, ca va bien. Et vous ?)

lundi, septembre 26, 2005

Si, si, je suis toujours là.

Mais j'hiberne.
Et l'expérimentation de l'autarcie dans 20m2 avance, merci.

Par contre, ce n'est pas le cas de l'amélioration de template (pourtant, j'ai embauché un informaticien et un pro de photoshop). Je hais le HTML.

Et le retour de bâton des évenements de la semaine dernière est bien arrivé, merci pour lui.

Bilan : un week-end entier sous la couette ou devant l'ordi. La mauvaise conscience (et la faim, aussi) m'a tout de même permis de sortir pour un barbecue de fin de saison.

Passionnant, hein ??
(Y'a des fois, on ferait mieux de pas écrire du tout, en fait)

jeudi, septembre 22, 2005

Paris blogue t-il ?

Bon, je vais couper court à tout suspense, et casser toute lueur d'espoir dans vos yeux concernant un vrai debat de fond sur les tenants et les aboutissants des blogs parisiens, mais la réponse est: oui, apparemment.

Hier après-midi, profitant d'une gueule de bois bien carabinée, qui a laissé mon cerveau à un stade végétatif ultime mais non pas désagréable, je commencais à élaborer le programme plus que trépidant de ma soirée. Qui consistait à me mettre sous la couette et mater Les Experts, en espérant que non, mon cerveau n'allait pas me rappeller insidieusement en traître, mon nouveau statut de célibataire pas franchement ravie de l'être. Bref, passons.
Or, donc, c'est à ce moment là que le sieur Khazâd a décidé, dans un grand moment de sociabilisation intensive (ou juste parce qu'il s'est fait un peu de souci pour moi, faut voir), d'engager une conversation msniesque, sur le thème "Et toi ? Ca va?". La réponse étant soit 1/ "oui, mais j'ai connu mieux", 2/ "non, mais j'ai connu pire", 3/ "j'en sais rien, je suis pas en état d'analyser mon état physico-moral" (rayez les mentions inutiles)(non, pas avec un marqueur, vous allez bouziller votre écran)(m'enfin, j'dis ca, j'dis rien), nous avons vite changé de sujet.

Il me propose donc de me changer les idées en le rejoignant à la soirée Paris blogue t-il III, ce qui me permettait de faire coup double, non triple :
1/ j'allais rencontrer la personne qui écrit le tout 1er blog que j'ai jamais lu. Et qui a fait qu'un jour, j'en arrive à faire mon mien à moi perso. Si si si, assume bordel, la preuve est , tout en bas.
2/ j'allais aussi rencontrer ses comparses, Madame Messante et MD, ce qui est quand même un sacré honneur parce que, voilà, je me lance, j'aime beaucoup ce qu'elles font, ouf, c'est fait, je sais pas si je vais assumer.
3/ je peux pas refuser une bonne bière. Ni 2 . ni 3 d'ailleurs. Et que pour soigner une gueule de bois, mon medecin m'a toujours dit qu'il fallait reboire. (Certes, j'ai un doute sur l'origine de ce conseil, je l'ai peut etre lu dans Paris Match, dans l'interview de notre Gerard Depardiou national.)

Bref, tout cela tombait à point.

Je me pointe donc à l'Entrepot, le coeur battant la chamade comme quand on va voir pour la 1ere fois le mec avec qui on a passé de longues heures à discuter sur Yahoo Rencontres. Ou Meetic. Hmmm, passons, ceci est un autre sujet, que j'aborderai peut etre une autre fois. Ou pas, finalement. (le premier qui se fout de moi, il aura le même sort que l'ami Wilou la dernière fois. Si malheureusement c'est encore toi Wilou, j'ai la tristesse de t'annoncer que non seulement tes dents sont mortes, mais aussi ton arrière-train. Te voilà prevenu).
Revenons à nos moutons. En entrant, j'ai comme un doute sur le fait que j'étais au bon endroit. Apres tout, tous ces gens avaient l'air tellement.... normaux. Mais finalement, errant comme une âme en peine à la recherche de mes compagnons de soirées (mais c'est pas simple de les reconnaitre, quand on les a jamais vu), je surprend quelques conversations à base de "oui, mais ton hebergeur, il est payant, non?", "moi je sais plus quoi faire avec mes commentaires, y'a plein de spams !" ou " et toi ? ca parle de quoi ton blog ?". Ah oui, aucun doute, c'est bien là.
Le sieur Khazâd a fini par me reconnaître (il avait un certain avantage sur moi, il avait vu une photo, lui), et j'ai rejoins la tablée.
Au cours de la soirée, j'ai appris tout pleins de petites choses sur ces bloggeurs là, mais que je répéterais pas, parce que c'est comme ca et pas autrement (c'est frustrant, hein....)(uhuhuhuuh)(wouah, je pète le feu, ca fait peur). Le plus important à savoir, c'est que j'ai passé un bon moment, que la tablée fut probablement la plus sympathique de la soirée, et que Marc Lavoine est un sujet sensible qu'il vaut mieux éviter.

Enfin, pour conclure, j'avais même le sourire durant les 1h30 de voyage-retour (je hais ma banlieue profonde, je vous jure), comme quoi, c'était vraiment une bonne idée de sortir.


Autres petites considérations de dernière minute (parce que non, je suis pas Superwoman, et que je peux pas penser à tout):
  • Madame Messante, je viens seulement de lire tes recommandations sur la façon de t'aborder. Désolée donc pour les 2 bises, promis, je le ferais plus.
  • Je n'ai pas fait preuve de mon habituelle sociabilité démesurée hier soir, je m'en excuse aussi. On va dire que j'avais des circonstances atténuantes, si vous voulez bien.
  • j'aurais du profiter de cette réunion de connaisseurs, pour poser des questions sur le changeage de template. Mince alors, chui trop con (des fois) (le 1er qui dit oui.... non, j'arrête de vous martyriser. Et puis j'ai l'impression que Wilou devient accro, ca va finir par être dangeureux pour sa santé)
  • En rentrant à 1h30 cette nuit, je lis le joli petit mot que m'a laissé ma gardienne. Fianlement, le remplacement de mes fenetres n'aura pas lieu lundi, ni meme vendredi, mais bien demain. Enfin, aujourd'hui quoi. Je suis ravie. Justement, j'avais envie de me lever tôt pour ranger. Pffffffffffffff.

lundi, septembre 19, 2005

Ca avance, mais c'est pas gagné....

-Driiiiiiiiiinnnnngggg, driiiiiiiiiinnnnnnnnggggggggg..... (en fait, ma sonnerie, c'est "Sittin' in the dock of the bay", mais vous alliez pas comprendre)

Je cours jusqu'à mon portable (delaissant ainsi ma famille Sims), constate l'appel anonyme.

- Oui allô ?? (d'une voix sensuelle bien entendue, c'est peut-être un de mes nombreux amants secrets qui m'appelle )
- Mademoiselle Bibz ? (ouais, je préserve mon anonymat quand je veux d'abord)
-(Non, c'est Marylin Monroe) Oui, c'est moi ??
- Bonjour, je suis Mme Machin du Service social de la ville de Paris (je me redresse, c'est la madame qui est sensée me trouver mon affectation, un de ces jours, quand elle aura le temps, entre 2 pauses cafés et 3 RTT)
Je vous appelle pour savoir si vous avez trouvé un CDD en attendant votre affectation.... (Note pour les retardataires, mon affectation n'arrivera pas avant Noel, je suis donc fortement encouragée à trouver du boulot en attendant.)
-Euh.... et bien, c'est à dire que .... non, pas encore. (une vague sensation de prise en defaut m'envahit. J'ai cherché du boulot hein, j'ai pas mauvaise conscience. Mais j'ai le sentiment que pour elle, c'est pas bon signe)
-Alors je voulais savoir si vous seriez intéréssée par un poste, en attendant votre affectation. (YEEESSSSSSSSSSSSS !!!!!!).
- Euh, oui, tout à fait, de quel poste s'agit-il ? (ne pas s'emballer, ne pas s'emballer, ne pas s'emballer...)
- Il s'agit d'un poste au Samu Social de Paris, dès que possible.

Aïe. Je vais faire ma fine bouche là, mais bon, les SDF, c'est pas ma tasse de thé. IL parait que tous les travailleurs sociaux ont leur "population impossible". Ben moi, c'est les SDF, c'est comme ca, j'y peux rien. Je prefererais travailler avec des toxicos enceintes, c'est dire.

-Hmmm, mmmmouiiiiiiii, c'est à dire ? vous pouvez m'en dire plus ? (ok, je tente de gagner du temps pour trouver une bonne excuse pour dire non. Parce que dire "non, j'veux pas, j'aime pas les SDF", ca risque d'être mal pris)
- Oui, il s'agit d'intégrer une équipe composée d'un chauffeur, d'une infirmière et d'un travailleur social, afin de circuler à bord d'un camion, pour rencontrer les populations fortements précarisés dans la rue (les SDF quoi, parle clairement, ca sera plus simple ma brave Madame).
- Euh, et bien, je dois réfléchir, vous comprenez, j'ai d'autres pistes de boulot, alors bon, je prefere privilégier ces pistes pour le moment (ouah, je suis trop douée en gros mensonges, ca fait peur.....)
-Ah oui, j'ai oublié un détail... le poste est de nuit : 20h-5h du matin. (Elle se fout de ma gueule, là, la Madame, non ???) Alors, vous pouvez me donner une réponse là tout de suite, parce que c'est très urgent, vous comprenez.... (et ben voilà, suffisait de demander, voilà une excuse toute trouvée !!! )
- Ah oui, mais non, le travail de nuit ne me convient pas du tout, je ne peux pas accepter, je suis désolée, vraiment, blablablablabla....


Et voilà, comment refuser la seule proposition d'emploi reçue depuis mon diplôme.......

Le premier qui me dit que j'ai peut-être pas vraiment envie de bosser, je lui arrache les dents, c'est clair ?


lundi, septembre 12, 2005

Mousse et autres activités en plein air.

Samedi soir, j'ai assisté à la soirée d'anniversaire de 3 potes, dans une maison de banlieue complétement ravagée par une 50aine de personnes dans un état d'exitation et d'ébriété frisant la débauche.
Bref, voilà le tableau : soirée à thème "Hawaï", d'où une profusion de tenue à fleurs et de colliers ethniques. Bien-sûr, je rappelle que nous étions le 10 septembre, que la température exterieure frisait les 10°C, et qu'il avait plu TOUTE la journée. (ce qui a d'ailleurs laissé sous-entendre certaines personnes que le thème était mal choisi, et qu'il vallait mieux le transformer en soirée "Nouvelle-Orleans". Cynisme, quand tu nous tiens...).
Il s'agissait par ailleurs du probable dernier barbecue de la saison (et de la viande pour 50 personnes, autant dire qu'on a du massacrer un troupeau entier dans une ferme quelconque), ce qui, mine de rien, était plutot rejouissant.
Au milieu du jardin, une grosse piscine gonflable ramenée pour l'occasion, afin de permettre aux adeptes de la baignade nocturne par 10°C de s'en donner à coeur joie. La question de la température de l'eau était naturellement sur toutes les bouches, mais les organisateurs, pas fous, avaient réglé le problème du chauffage d'une piscine gonflable en branchant le tuyau de remplissage directement sur l'arrivée d'eau chaude (les parents ne vont bien entendu, pas du tout hurler sur leur prochaine facture d'eau, vous vous en doutez bien).
Enfin, pour completer la scène, la cave avait été entièrement tapissée de bâches plastiques, afin d'accueillir en son sein, une soirée-mousse, hop là, pour le fun.

Bien-sûr, l'alcool a coulé à flot, ainsi que la piscine qui a tout de meme debordé à reprises directement dans la fameuse à cave à mousse, pour le plus grand bonheur des GO qui se sont tapés l'ecoppage des 10 cm de flotte.... Soit dit en passant, la baignade fut plutot agréable.... mais la sortie de la piscine nettement moins , pour tout vous avouer. (et pour ceux qui ont des idées tordus, oui, j'avais prevu le maillot de bain. Non mais oh.)
En quittant les lieux vers 2h30 du matin (petite joueuse, oui, je sais), je laissais mes potes dans une bataille de mousse concluée par un plongeon collectif dans le piscine tout habillés. Les fans des petites robes blanches trempées ont contemplé le spectacle depuis le balcon, les yeux bien brillants, on peut le comprendre. Si vous êtes sages, vous aurez droit à quelques photos prochainement...

La semaine prochaine, suite du feuilleton 'mes potes et moi faisons la fete", avec encore un triple anniversaire, dans une salle louée pour l'occasion.

jeudi, septembre 08, 2005

Cyclothymie, quand tu nous tiens....

Bon, je vous previens, voici un post complétement pas intéréssant. Mais je ne pouvais décemment pas laisser mon dernier post en haut de la page. Les gens s'inquiètent, les amis, la famille, tout ca, alors que je vous assure, mon moral remonte bien, je vous remercie. De là à dire que c'est lié au soleil qui brille à Paris, à des dîners sympas, à des petites phrases qui me procurent des frissons de bien-être, à la soirée de célébration de 12 ans d'amitié (pour la verrière du Grand Palais en nocturne, ca n'est que partie remise les filles !), à l'idée qu'une énorme teuf m'attend samedi soir, et à mon départ pour 24h à Strasbourg demain matin (je boirai une bière à votre santé, promis)...... ben il n'y a qu'un pas, que je franchis allégrement.
Aujourd'hui est donc une journée "j'aime les gens", et c'est plutot cool.

Sur ce, un passage éclair à ma banque m'attend, suivi d'un détour par le grec du coin (bah oui, forcement, mon frigo est toujours aussi désert que le bilan de santé du jour de notre président publié par l'Elysée), puis une session SimCity (ma ville n'ayant pas eu la visite de son maire depuis presque 2 mois), et enfin, un aller-simple pour Paris dans le but indaignable d'aller me blottir dans les bras de mon amoureux.
Y'a pire, non??

lundi, septembre 05, 2005

J'ai un problème....

Impression d'être légère, de fuir en avant, d'éviter les sujets que je ne maitrise pas, d'être une simple enveloppe d'un corps qui refuse de se poser les bonnes questions.
Impression d'être lourde, aussi, lourde de sentiments confus, de contradictions. Lourde de souvenirs de ce que je voulais être, avant.
Et si, finalement, il fallait que je lâche ces souvenirs ? Après tout, ai-je toujours envie d'être celle que je souhaitais devenir quand j'avais 15 ans ? Cette vision de moi en adulte me correspond-elle encore ? Et ce putain de modèle familial qui me montre une famille presque anormale par sa composition, ces couples heureux avec enfants, ces soutiens inconditionnels dans les coups durs... Et moi ? qu'est ce qui m'attend ?

Une simple petite remarque m'a bouleversée... Ce besoin que j'ai de vouloir être utile est en train de me bouffer. Il m'a conduit à choisir ma profession, ce que je ne regrette absolument pas. Mais ca doit s'arrêter là, ne pas affecter mes relations aux autres. Vouloir être utile à quelque chose me correspond bien. Mais j'ai le sentiment que ce "vouloir être utile" se transforme en besoin vital. D'où la contradiction : mon "vouloir être utile à quelque chose" devient progressivement du "vouloir être utile à quelqu'un", de l'égoïsme qui me pousse à avoir besoin qu'on me dise "j'ai besoin de toi".
Du coup, je ne sais plus ce que j'apporte à l'autre quand manifestement, il/elle n'a pas besoin de moi pour être heureux/se.

Pfffff, suis paumée, moi. Il est temps que je trouve du travail, la deprime me guette.

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