Un petit plaisir simple ....
Ce soir, au moment où mes yeux commencaient à fatiguer, et où je décidais de me coucher, je constate en tirant mes rideaux que la rue a changé.
Ni une, ni deux, je me rhabille, j'enfile mon manteau / mon écharpe / mes gants, et je sors pour constater que .....
1/ ... que certains vont ramer pour démarrer leur voiture demain :
2/... que les Converses sont très vite humides :
3/.... que c'est beau, une rue vide et silencieuse :
4/.... qu'il ne sera pas difficile de retrouver le chemin de ma maison :
et 5/... que je n'échapperai pas à l'époussetage en passant le seuil de l'immeuble :
Accro au week-end
Je crois que je vais finir par m'y habituer, à passer des week-ends excellents comme les 2 derniers...
Je souris, je passe des bons moments, je profite, je savoure, j'apprécie !!!
Alors merci les gens, de me faire vivre ces week-ends là.... On r'met ca ?? :p
Edit de 22h : un extrait des dessins que je viens de recevoir de la part des loupiots de ma sister... en attendant (impatiemment) le colissimo de bugnes !!!!!
Chanson
"Je ne veux pas travailler,
(d'ailleurs, je bloggue à 11h40, c'est dire la motivation intense du jour)
Je ne veux pas déjeuner,
(y'a des tripes à la cantine aujourd'hui.... beurkkkkk)Je veux seulement oublier,
(et dormir, papoter avec les coupines, faire du shopping, aller au ciné)
Et puis je fume.
"(beaucoup trop).En plus, j'ai raté Brad Pitt hier soir au resto d'à côté. Zut alors.
Enfin, une petite citation pour la route, d'une coupine en mal de bisous : "je suis en manque de bisous. Je suis frustrée oralement.".
Tout pareil !!
Le lundi au soleil (ou presque)
Désolée, mais j'ai pas eu le temps de prendre de photos du bon petit plat indien mijoté vendredi soir... Ca devait être bon, donc ! ;)
En tout cas, ce fut un week-end comme je les aime : détente, potes, balade dans Paris, chocolats chauds, conversations intellectuelles ou pas du tout, jeux de société devant une pizza hutte, épreuves de bobsleigh et de luge, film délirant, challenge réussi.... bref, que du bonheur !!!
Alors oui, forcément, ma journée de lundi a été une réussite totale. J'ai plus avancé dans mes dossiers qu'en 3 jours la semaine dernière, j'ai gardé le sourire toute la journée, je suis restée zen alors que bon, franchement, y'avait pas de quoi, et pour finir, je suis allée faire du shopping avant de rentrer chez moi...
Y'a des jours, comme ça.... où tout va merveilleusement bien. Rien que ça.
Au menu ce soir...
Ca sera donc bouffe indienne, home made :
- En apéro , des
pappadams et des
bouchées de poulets au gingembre et au citron vert.
- Dans l'assiette : du
Rogan Gosh (agneau au yaourt, ca a l'air simple comme ça, mais c'est 1h45 de préparation), accompagné de
Raïta de concombre à la menthe, de
riz basmathi, de
chutney à la mangue qui tue, et de
naans (pas faits maison, parce que c'est beaucoup trop long).
- Et en dessert : une chtite
salade de fruits pour calmer le feu dans le bouche.
Promis, je blogguerai une photo demain !!
Sinon, je vous ai dit que j'étais en RTT aujourd'hui ?? Et que j'ai dormi jusqu'à midi ?
Ben voilà, c'est fait.
Déclic et des claques.
Et ben vous savez quoi ??
Je vais vachement bien.
Le taf à l'hopital est dur, j'en rêve la nuit parfois.
Je suis célibataire, je suis face à moi-même.
Et ce soir, j'ai l'illumination : le taf est dur, certes. Mais ô combien valorisant, bon pour l'estime de soi et motivant.
Je suis célibataire, mais pas seule. Je me retrouve, enfin.
J'ai envie de rire (ou pas), de sortir (ou de mater ma télé sous la couette), de voir des gens (ou de jouer l'associale) et de profiter de tout (ou de jouer ma larve). Bref, d'être moi, encore et toujours.
Je re-nais !!!! Et il était temps ....
Faites le 17
Je sors d'une visite à domicile, organisée avec une collègue de la mairie. Je voulais pas y aller seule, vu que ce monsieur n'est pas pas franchement du genre à être content qu'une assistante sociale vienne perturber sa tournée des bars habituelle.
Me voici donc avec la collègue, qui a amené avec elle un autre collegue, pour donner un côté viril à la visite en cas de crise. Ainsi que la police municipale. Pour le côté Rambo.
Alors ok, je veux bien, on sait pas du tout à quoi s'attendre avec ce mec. Il était convenu qu'un policier municipal soit avec nous, juste au cas où. Mais les voir débarquer à 3, ca surprend, quand même.
C'est donc à 6 que nous montons les escaliers de l'immeuble. Mais le doute m'assaille. Franchement, le fait de voir les flics est peut-être le meilleur moyen qu'il pête un cable. J'en discute avec ma collègue, on va les faire attendre en bas, c'est pas la peine qu'il les voit...
Bilan : Monsieur n'était pas là. Malgré le courrier que je lui avait fait pour le prévenir de notre visite. Et malgré le fait qu'il était chez lui 1h avant l'heure du RDV puisqu'il a passé un coup de téléphone à l'hopital.
Tout ca pour ca. Et ca traine comme ça depuis 5 mois.... Pas gagné, hein.
Kill Valentin
Je hais le 14 février.
Forcément, direz-vous. Voir des coeurs partout dans les vitrines, des couples qui se sourient, et des mecs qui font livrer des fleurs à leur nana au boulot (c'est véridique !!!), c'est pas franchement une partie de rigolade vu mon humeur du moment.
Surtout que bon, ok, quand il m'arrive d'être en couple à cette date (oui, c'est deja arrivée), je suis la 1ere à dire que la Saint Valentin, c'est de la merde commerciale, que je suis bien au-dessus de ça, et que l'amour ne se prouve pas lors d'un seul et unique jour dans l'année.
Ben oui.
En même temps, je garde un souvenir ému de mon amoureux de mes 17 ans, qui m'avait offert un bouquet de roses rouges pour l'occasion. Même que j'avais gardé les pétales séchées pendant des années, juste pour me rappeler à quel point ca m'avait touché.
Je suis une nana quoi. Evidemment que je vais pas cracher sur une bonne dose de romantisme, de temps en temps. Et c'est tellement plus facile de cracher sur la Fête des amoureux, quand on l'est.
Alors forcément, j'ai pas super envie de retourner chez moi ce soir, pour me taper un dvd sous ma couette.
Ni de constater que la carte de St Valentin arrivée dans ma boite aux lettres, comme tous les ans, a été envoyée par ma tata.
A part ça, et parce que faudrait peut-être que j'arrête de me plaindre, je tiens à signaler que La double Vie de Véronique ressort dans les salles de cinéma, à l'occasion du lancement du DVD, dès demain. Et que c'est un pur chef d'oeuvre.
I'm not an addict ( maybe it's a lie).
Une dizaine de jours de cure de désintox, je me soigne...
Les jours se ressemblent un peu, boulot, copines, télé/ciné. J'y pense encore, souvent. Mais la distance fait son oeuvre, lentement mais sûrement.
Même si j'ai encore du mal à ne pas prendre mon téléphone pour appeller, avant de m'endormir.
Même si je fais içi une petite entorse au réglement en sachant pertinemment que tu liras ces lignes (torts partagés, puisque tu traines encore tes guetres dans les barrages. Non, ce n'est pas un reproche, loin de là)
Je prends une grande respiration, et j'y retourne.
A bientôt, donc.
Non non, tout mais pas ca ....
Le nez qui coule.
Un mal de crâne persévérant.
Les yeux qui pleurent.
Une alternance de sensation de chaud ou de froid.
Et des courbatures dans des muscles que je savais même pas qu'ils existaient.
Et des patients qui présentent les mêmes symptômes un peu partout dans l'hôpital.
Bordel.
Je savais bien que j'aurais du demander à être vaccinée contre la grippe.
Surtout qu'avec mon bol habituel, la mise à mort aura lieu pendant le week-end ...
J'abandonne.
On pourra toujours dire que j'ai essayé, au moins.
Pourtant, j'ai bien écouté les différentes analyses et explications de tout le monde. J'ai coupé le téléphone et MSN, je me suis isolée, et je suis restée concentrée.
Enfin, j'ai compris certaines choses, je crois.
Mais non. Ca n'a pas suffit.
Après 15mn de tentative, je peux donc déclarer officiellement que le Superbowl et moi, on est décidemment pas fait pour être potes.
(surtout quand Benjamin Biolay fait des commentaires en direct pendant les temps morts)
Tous les matins d'hiver...
Il y a des matins, comme ça....
Tenez, par exemple (
complétement au hasard, bien évidemment), ce matin.
Une envie de rester dans ce lit, qui n'est pourtant pas le mien .
Des sentiments confus, mais pas envie de réflechir.
Faire mon sourire spécial "si si, je vais très bien" mais savoir que l'autre n'est pas dupe.
Et puis plus tard, dans un café. La peur de dire tout haut ce que je pense tout bas. Surtout ne pas prononcer ces mots là. Mais savoir qu'il va pourtant falloir les dire. Et donc attendre LA question, celle qui résume tout. Quand elle arrive sur le tapis, y répondre par un "oui", presque libérateur.
Et pourtant. Savoir que ce "oui" a pour conséquence de devoir prendre une décision ferme et définitive.
Avoir les yeux humides, faire passer ça pour les conséquences du grand froid, sourire, ne pas craquer.
Se séparer sur un quai de métro. Partir dans 2 directions opposées, jolie allégorie pour un au-revoir.
Préssentir que les prochaines semaines vont être dures. Mais que après, ca ira forcément mieux.
Sourire, pour se rassurer. "My baby please don't cry, everything's gonna be allright".
Des matins, comme ça...
1/ ... que certains vont ramer pour démarrer leur voiture demain :
